Escale à Bombay (Mumbai, Inde), le samedi 17 mars 2012.

Durée : du samedi 17 à 8h00 au dimanche 18 à 18h00.

Soleil Lever : 06h47 Coucher : 18h47 Températures de 26° à 33° Mer calme Temps ensoleillé

Distance parcourue depuis Goa : 247 milles ou 457 km, depuis Marseille : 24 605 milles ou 45 568 km

Aujourd’hui nous et demain nous allons découvrir la seconde plus grande mégalopole (après Tokyo) avec ses 21 000 000 d’habitants. Cela contraste avec Goa hier.

Depuis Cochin nous sommes « harcelés » par les contrôles de sécurité (certains attentats semblent avoir traumatisé les autorités). Nous faisons la queue ce matin pour obtenir la 3^ème autorisation d’entrer sur le territoire indien.

Avec plus de 40 minutes de retard sur l’horaire prévu (les agents indiens sont arrivés avec une heure de retard) nous partons faire le tour de Bombay (excursion incluse dans la croisière) accompagné d’un guide (francophone il paraît). Il fait grand soleil, mais depuis le bateau la ville est enveloppée d’un brouillard de pollution limitant beaucoup la visibilité. Ce halot ne s’estompera pas de la journée malheureusement.

Direction la Porte de l’Inde avec à proximité le magnifique hôtel Taj Mahal. C’est à mon avis le seul bâtiment entretenu de la ville. Pour nous y rendre, nous traversons le Raj britannique. Ils ont construit du solide les britanniques pour que les magnifiques bâtisses coloniales aient résisté aussi longtemps au quasi abandon vu l’état de leurs façades.

Arrêt photo devant la gare centrale, imposante et remarquable construction.

Nous nous longeons le « collier de la reine » (je n’irai certainement pas me baigner) pour traverser Malabar le quartier huppé (si, si ils le disent...) pour nous rendre à des jardins suspendus dominant la ville. Les prises de vues sont rapides, car la pollution n’a pas disparu.

Bref arrêt photo également au lavoir de Bombay (4 000 personnes lavent le linge à la main)

Nous redescendons ensuite vers la maison musée de Gandhi puis un temple voué à Krishna. C’est au tour de l’église Afghane érigée à la mémoire de combattants britanniques morts dans les années 1840 au cours d’une campagne en Afghanistan.

La dernière halte est évidemment consacrée à l’ incontournable shopping.

Bilan : il faudrait détruire et reconstruire au bas mot les 2/3 de la ville tellement l’habitat est délabré.

La particularité de cette matinée tient à l’exaspération de Jacqueline devant l’insistance lourde d’une certaine mendicité. C’est la première fois que nous avons à faire à des enfants ou des adultes avec des enfants qui mendient assez agressivement. De plus nous croisons souvent des regards plutôt sombres et peu engageants.

Rentrés vers 13h30, nous décidons de ne plus sortir aujourd’hui que dans le terminal passagers où se trouvent quelques boutiques.

Demain nous pensons visiter à pied et voir plus en détail quelques beaux bâtiments.