Le tour du monde 2012

Durée de 8h00 à 22h00

Soleil  Lever : 06h51   Coucher : 19h40  Températures de 14° à 16°    Mer peu agitée   Temps nuageux.

Distance parcourue depuis Alexandrie : 1 126 milles ou 2 085 km - depuis Marseille : 30 691 milles ou 56 840 km

Après deux jours de navigation, nous voici de retour en Europe. Hier vers 14h00 nous avons passé le détroit de Messine qui sépare le continent (la Calabre) de la Sicile. Deux heures plus tard environ, parade au pied du Stromboli dont le sommet laisse échapper des fumeroles bien visibles malgré une météo brumeuse.

Ce matin nous avons accosté à Civitavecchia. Nous avons décidé hier de ne pas aller à Rome (1h20 de train à l’aller + semaine sainte donc du monde) mais de rester à Civitavecchia, petite ville balnéaire dans laquelle il est bien agréable de déambuler. Jacqueline n’étant pas dans son meilleur état physique suite à un léger refroidissement nous consacrerons un week-end prolongé à la visite de Rome depuis Mulhouse quand l’occasion se présentera.

Nous sommes descendus en ville après 9h00 et avons passé la matinée à visiter le marché. Puis le centre ville, la promenade du bord de mer,  les fortifications, gelati, espresso et capuccino pour finir (nous sommes en Italie tout de même !). La journée aura été calme, reposante avant le retour demain certainemen plus agité avec les bagages à gérer.

J’arrêterai donc aujourd’hui de relater publiquement notre voyage en remerciant chaleureusement toutes les personnes (connues et inconnues) qui par leurs commentaires bienveillants, leurs remarques encourageantes, teintées d’humour, ont participé à créer les conditions nécessaires à persévérer dans cette redoutable et  contraignante épreuve d’écriture quasi quotidienne. Finalement le partage enrichit et rapproche.

A l'arrivée à Savone demain nous aurons parcouru depuis Civitavecchia : 203 milles ou 376 km - depuis Marseille : 30 894 milles ou 57 216 km

A très bientôt pour beaucoup, en attendant, Carpe Diem !!!

Durée : de 6h30 à 21h00

Soleil  Lever : 05h50   Coucher : 18h18  Températures de 20° à 22°    Mer peu agitée   Temps ensoleillé.

Troisième journée égyptienne aujourd’hui qui commence de bonne heure car nous avons un long déplacement (225 km) d’Alexandrie (que nous traverserons) vers Saqqarah, Memphis et Gizeh, dans la grande banlieue du Caire. Vers 8h00 nous quittons le port et parcourons Alexandrie ce qui nous procure les même sensations Qu’en Inde concernant la salubrité et l’environnement dans un état déplorable en général.

Au sortir de la ville nous traversons une plaine fertile (car totalement irriguée) de plantations diverses d’arbres fruitiers, de vignes, de légumes… le grenier de l’Egypte jusqu’à notre arrivée vers 10h30 à Saqqarah, première halte dans la découverte de la civilisation égyptienne antique. Nous visitons une mastaba, tombeau ordinaire des élites de l’époque.

A proximité se trouve la pyramide à degrés de Djoser qui préfigure les pyramides de Gizeh. Nous sommes attentifs aux explications détaillées fournies par la guide francophone qui nous accompagne.

Nous revenons ensuite à Memphis au musée Ramsès II pour notamment y admirer la statue de ce dernier ainsi que quelques belles pièces décoratives, sarcophages et fausses portes exposés en ^plein air.

Arrêt surprise pour le déjeuner au Méridiens Pyramids à Gizeh où nous attend un copieux buffet. C’est la surprise du jour offerte par le bureau des excursions car initialement nous devions nous contenter d’un panier repas (bon et copieux par ailleurs) comme ce fut le cas à Sharm El Sheikh. Le cadre est évidemment bien plus agréable que le fauteuil du bus.

Vers 15h15, nous atteignons la dernière destination historique prévue, le plateau de Gizeh afin d’y voir en détail les trois pyramides les plus connues (Khéops, Kefrèn et Mykérinos).

En contrebas, face à la pyramide de Kefrèn trône le Shynx impressionnant comme les pyramides et la statue de Ramsès II par leurs tailles gigantesques et leurs masses colossales qui nous laissent admiratifs et remplis d’interrogations quant aux techniques employées tant pour les constructions que la finesse des gravures sur les murs et sculptures.

La fin de l’après-midi est consacrée à l’inévitable aspect mercantile (papyrus, bijoux).

Le retour par la même route s’effectue de nuit, le conducteur bouclant la distance du retour en moins de deux heures trente, mettant un terme à une journée très intéressante, instructive et agréable.

Soleil  Lever : 05h41   Coucher : 18h08  Températures de 17° à 23°    Mer peu agitée   Temps nuageux.

Transit par le canal de Suez.

Depuis tôt ce matin (aux alentours de 6h00), nous naviguons en convoi de 40 à 50 navires dans le canal de Suez en direction de Port Saïd.

Inauguré en 1869, d’une longueur de 162 km, d’une largeur en moyenne de 146 m, sa profondeur varie de 15 m à 24 m. Le canal relie via trois lacs naturels Port Saïd sur la Méditerranée à Suez sur le golfe de Suez en mer Rouge. Il ne comporte pas d’écluse, ses chenaux d’accès au nord et au sud portent sa longueur totale à 195 km. Trois chenaux de dérivation d’une longueur totale de 78 km sont situés à Port Saïd, au lac d’El Ballah et au grand lac Amer. La profondeur moyenne du canal est de 22,5 m et permet le passage de navires d’un tirant d’eau maximum de 18,90 m. Le transit est effectué à une vitesse moyenne de 8 nœuds (15 km/h) et prend entre 11h et 14h. Cette variation est due au fait que la circulation est organisée en deux convois de navires partant chacun dans un sens dont le croisement ne peut s’effectuer que sur le lac Amer (si un convoi est en avance il doit attendre l’arrivée de l’autre).

Les paysages sont très contrastés entre la rive droite désertique (la partie asiatique) et la rive gauche (la partie africaine plaine du Nil) verdoyante comme un immense jardin parsemé de canaux d’irrigation.

Le temps n’est pas des plus favorables, la visibilité est réduite, un vent de 60 km/h souffle en continu, il fait même frais (18°) à découvert sur les ponts supérieurs.

En fin d’après-midi nous retrouverons un monde méditerranéen qui nous est bien plus familier et qui nous rapproche à grands pas de la fin du périple. Mais l’heure n’est pas encore au bilan, il nous reste les pyramides à découvrir demain ainsi que Rome avant de penser au retour at home. Nous sommes déjà depuis bientôt 48h00 dans le fuseau horaire de Paris ! ! !

Distance parcourue : depuis Salalah :   1 805 milles ou 3 343 km : depuis Marseille : 28 140 milles ou  52 115 km 

Durée de 7h00 à 16h00

Soleil  Lever : 05h37   Coucher : 17h57  Températures de 20° à 23°    Mer peu agitée   Temps ensoleillé.

Après quatre jours de mer sans menace de piratage (depuis hier l’état de veille du navire est revenu à la normale), nous posons nos pieds  sur la terre égyptienne inconnue pour nous. Avant de voir les pyramides lundi, nous avons occupé cette  journée à Sharm El Sheik à la visite du monastère Sainte Catherine la plus ancienne représentation de l’architecture justinienne et byzantine puisqu’il date de Justinien qui  a ordonné sa construction au V ème siècle. Il bénéficie d’un statut territorial particulier (protectorat) et est situé au pied du Mont Sinaï (2 245 m) dont il est  le point de départ de l’ascension.

Dès 7h30 nous quittons le port pour une longue promenade (220 km) de trois heures dans la péninsule du Sinaï.

Si la première impression au sortir de la ville est très négative (au vu des milliers de déchets en tous genres parsemés dans la nature), nous serons au final heureusement surpris par les couleurs multiples et les paysages très variés qu’offre le désert du Sinaï.

Nous arrivons au monastère vers 10h30. Là non plus nous ne serons pas déçus par ce que nous voyons. Une forteresse (des murs de 9 m à 18 m d’une épaisseur de 1,5 m à 2,5 m) protège le monastère copte actuellement occupé par une quinzaine de moines  grecs. La basilique est très belle, richement décorée avec sa porte en bois du VI ème siècle. A quelques pas le puits de Jethro, le buisson ardent (ils laissent un extincteur à proximité au cas où…) et un musée présentant une collection d’icônes (depuis le VI ème siècle), des manuscrits (certains du 10 ème siècle) et des cadeaux offerts au monastère au cours du temps.  Le monastère détiendrait la seconde plus importante bibliothèque  après celle du Vatican. Ce musée est très beau et mérite vraiment la visite.

Nous reprenons la même route que le matin avec l’obligation par mesure de sécurité de rouler en convoi. Nous franchirons un barrage policier ou militaire à chaque point névralgique de la route en bon état par ailleurs.

Le bateau quitte le port peu après notre remontée à bord. Demain matin nous entrerons dans le canal de Suez que nous traverserons dans la journée.

 Durée : de 8h00 à 18h00.

Soleil  Lever : 06h07 Coucher : 18h17  Températures de 25° à 33°  Mer peu agitée  Temps  gris brumeux

Distance parcourue depuis Mascate : 631 milles ou 1 169 km, depuis Marseille : 27 500 milles ou 50 930 km

Salalah (environ 250 000 habitants) est la capitale de la région du Dhofar province du sud omanais frontalière avec le Yémen. Son existence est connue dès l’antiquité pour un produit qui a eu son âge d’or durant plusieurs siècles, l’encens. Le Dhofar a été la principale région de production d’un encens de réputation mondiale.

Ce produit est originaire d’un arbre endémique (poussant essentiellement dans les montagnes) dont on fait couler la sève (durant 8 à 15 jours) à la manière de l’hévéa. Au contact de l’air, le liquide cristallisé peut alors être vendu.

Le port de Salalah en plein développement et seul port en eaux profondes de la région est le principal avitailleur de toute l’Afrique de l’Est (notamment avec Mombassa). Il va plus que doubler sa capacité dans les années à venir (il accueille actuellement environ 2 000 navires par an).

Les infrastructures du pays se développent à grand train. Un autoroute (éclairée sur tout son parcours) de 1 100 km reliant Mascate à Salalah est en construction et sera achevée bientôt.

Au programme de la matinée une sortie guidée en français (guide tunisien) nous conduit tout d’abord sur le site de Marneef Cave (à une quarantaine de km de Salalah) la plus belle plage de la région dont la curiosité principale outre sa beauté naturelle est la présence d’un évent qui projette un jet d’eau de mer à plusieurs mètres de hauteur selon l’état d’agitation de la mer.

Nous revenons ensuite vers la ville pour nous enfoncer dans la montagne aride de l’arrière pays. Nous nous arrêtons pour voir l’une des trois tombes revendiquées de Job (Ayoub pour les musulmans). Les paysages sont beaux et il est difficile d’imaginer que cette nature sera verdoyante durant la mousson locale de juin à août. Il tombe alors plus de 600 mm d’eau, il fait frais, le temps est souvent brumeux. Ces conditions météorologiques en font une région recherchée par les habitants des pays voisins (E.A.U., Qatar…) qui affluent  alors (il fait plus de 50° au nord à la même époque).

Nous terminons notre tournée par la visite du souk de l’encens de Salalah. La ville n’est pas touristique, la grande majorité des gens vivant de manière traditionnelle (tribale).

De retour sur le bateau en début d’après-midi nous décidons de ne pas retourner en ville (distante de 25 km).

Nous avons appareillé vers 18h00 pour le Golfe d’Aden en direction de Sharm El Sheikh en mer Rouge. L’état d’alerte est renforcé à bord car la zone est l’objet d’actes de piraterie.

Durée : de 8h30 à 18h00.

Soleil  Lever : 06h07 Coucher : 18h17  Températures de 25° à 33°  Mer peu agitée  Temps  ensoleillé.

Distance parcourue depuis Dubaï : 327 milles ou 606 km, depuis Marseille : 26 869 milles ou 49 761 km

Surprise ce matin à la vision de Mascate ! Heureuses surprises à différents titres. Aucune tour de verre et de béton à l’horizon, mais une chaîne montagneuse désertique encadre le paysage. Cela contraste fortement avec ceux des jours précédents. Aucun bâtiment de plus de six ou sept étages et des constructions dans un style d’architecture arabe traditionnelle à taille humaine aux teintes pastel. Aucune extravagance et démesure, voilà ce qui nous surprend en premier lieu lorsque nous circulons dans Mascate ce matin pour un tour de ville guidé.

Le sultanat d’Oman (300 000 km²) et ses 3,3 millions d’habitants (850 000 à Mascate) est dirigé depuis 40 ans par un sultan ayant déposé son père en 1970 (à l’âge de 30 ans) pour faire de son pays un état moderne grâce notamment aux 900 000 barils de pétrole extraits chaque jour. Mascate se partage en deux entités, la ville moderne et la vieille ville. Cette dernière (une vraie carte postale) regroupe les ambassades, les ministères et les administrations ainsi que le palais principal du sultan. La ville nouvelle est parsemée de chantiers en tous genres preuves d’un développement impressionnant. Le culte de la personnalité est moins visible que dans les Emirats Arabes Unis bien qu’un nombre considérables de lieux se réfèrent au nom du sultan, à commencer par l’appellation du port où le bateau mouille.

Le parc automobile est à l’image de l’impression générale, modeste en comparaison avec les E.A.U.

Tout serait si agréable si ce n’était la pratique d’un islam des plus rigoureux et intransigeants (à nos yeux). Hier un mot dans la cabine nous mettait en garde concernant la tenue vestimentaire (femme et homme) imposée en cas de visite d’une mosquée par exemple.

Ce matin notre premier arrêt justement est consacré à la visite d’une mosquée portant le nom du sultan. Jacqueline a préparé son déguisement moi je ne souhaite pas passer ma journée (33°) en pantalon donc je n’y entrerai pas.

Lorsque le flux de touristes arrive les gens sont séparés en deux files (femmes et hommes) à l’entrée du lieu. Chacun est examiné et refoulé si la tenue ne convient pas. On lui suggère alors d’acheter une tenue adéquate moyennant 10,00 € où 15,00 $. Ayant confié l’appareil photo à Jacqueline, quelle surprise de la voir revenir dépitée ayant lamentablement échoué à l’examen de passage. En effet un châle recouvrant tête et bras ne répond pas aux exigences, les bras doivent  être recouverts par des manches !!! Nous nous sommes donc contentés tous les deux d’attendre à l’extérieur.

Cet islam radical est aussi marqué par la présence plutôt rare des femmes en ville. On peut croiser quelques regards (seule partie visible de leur anatomie) dans les souks. Les E.A.U. semblent d’une incroyable tolérance à cet égard (on nous l’avait dit mais nous ne le croyions pas trop…).

Après avoir terminé notre tour de ville, nous sommes retournés aux souks (dans un beau décor) en milieu d’après-midi. Le navire a appareillé comme prévu vers 18h00 en direction de Salalah au sud d’Oman que nous atteindrons lundi après une journée en mer.

Départ à 13h00.

Soleil  Lever : 06h21   Coucher : 18h26  Températures de 22° à 26°  Temps  gris.

Lever aux aurores (6h15) car nous partons à 7h15 pour une virée dans le désert en 4X4 sortie initialement comprise dans le programme. Les véhicules attendent et nous traversons la ville (très peu de circulation car jour férié) sur ces routes principales à deux fois quatre voies (impressionnant) qui sillonnent toute les grandes cités des Emirats. Puis des autoroutes (aussi larges) rectilignes.

Après avoir longé des fermes agricoles (mystérieuses car entièrement clôturées) propriétés quasi exclusives des modestes familles dirigeantes (nous dit-on), la zone industrielle de Dubaï et les quartiers communautaires (géographiquement bien séparés) nous bifurquons vers des pistes désertiques. Nous sommes à une cinquantaine de km de la ville.

Il faut expliquer qu’aux Emirats les indigènes (environ 20 % de la population) ont des droits différents des autres composantes, notamment le droit exclusif de propriété parmi d’autres. 

Le rodéo commence donc qui nous rappelle des souvenirs lointains de Tunisie. Heureusement (pour certaine notamment) le conducteur maîtrise son sujet sans brutaliser le véhicule et les passagers.

Nous surfons dans les dunes une bonne heure (il ya quand même plus de 150 4X4 au départ) au milieu de fermes d’élevages de chameaux et donc des troupeaux de camélidés errants et hagards (pas Hoggar) devant le spectacle qui agrémente (cela n’engage que moi) leur ordinaire si paisible.

A la fin de la randonnée, arrêt buffet à un campement (un peu improvisé et amélioré) de nomades. Nous sommes invités à déguster le café arabe, les dattes, les fruits secs et d’autres boissons à volonté. Il y a même la présence de six camélidés (cela m’évite de me tromper à propos des bosses) et de leurs chameliers (là c’est juste) prompts à faire une petite promenade, occasion que ne manque pas Jacqueline évidemment.

Nous rejoignons le bateau vers 12h30. Il appareille peu après 13 heures en direction de Mascate, prochaine étape. Tard ce soir nous franchissons le détroit d’Ormuz en espérant toujours que les iraniens ne le ferment pas d’ici là.

Durée : du jeudi 22 mars à 8h00 au vendredi 2 3 mars à 13h00.

Soleil  Lever : 06h23   Coucher : 18h29  Températures de 21° à 23°  Mer peu agitée  Temps  gris brumeux

Distance parcourue depuis Abu Dhabi : 88 milles ou 168 km, depuis Marseille : 26 454 milles ou 48 993 km

A Dubaï (capitale économique des Emirats Arabes Unis) nous a-t-on dit « vous allez voir ce que vous allez voir ». De fait nouvelle forte déception car le temps est toujours aussi maussade qu’à Abu Dhabi hier.  Inutile de faire dans le panoramique, il faut être à proximité des immeubles pour les voir distinctement. Il est vrai que les architectes se sont faits plaisir en constatant la diversité et l’originalité des structures le long de la Sheikh Zaïed Road, l’avenue aux gratte-ciel de Dubaï empruntée tôt ce matin lors de la sortie guidée en français consacrée au tour de la ville.

D’ailleurs les deux éléments symbolisant Dubaï sont deux bâtiments exceptionnels, le Burj Al Arab (burj = la tour en arabe) deuxième septuplé (en étoiles) de la région à la forme d’une voile posée sur la mer et bien sûr la tour Burj  Al Khalifa (852 m) ainsi rebaptisée parce que c’est ce personnage qui a rédigé le chèque final (je ne peux pas m’empêcher de la faire) permettant ainsi l’achèvement des travaux restés en carafe (pas en théière). Il s’est ainsi réservé l’usage privé des derniers  étages de la tour. Une vision panoramique est possible au 124^ème étage à 452 m (hauteur totale des tours Petronas). Vu le temps d’aujourd’hui il est inutile d’y monter.

Autres excentricités locales, le palmier construit sous forme d’îles artificielles et The World, même type de projet représentant les cinq continents. Si le palmier est achevé, mais loin d’être vendu dans sa totalité, The World est arrêté, comme beaucoup d’autres projets en cours et à venir. La crise est passée par là (Abu Dhabi) a versé à Dubaï une aumône financière de 50 milliards de dollars l’an dernier pour achever les projets en cours.

Nous prenons quelques photos du Burj Al Arab, puis d’une des innombrables mosquées un peu plus connue que les autres (plus de 500 dans la ville).

La suite est consacrée à la visite du musée historique local. Nous prenons ensuite un dhow (embarcation typique) pour traverser la crique qui partage la ville en deux entités. De l’autre côté (vieille ville) nous découvrons enfin une vraie ville très animée grâce à un marché aux épices mais surtout ce qui fait la renommée touristique mondiale de Dubaï, le souk de l’or. On estime à 10 tonnes  l’or exposé dans les innombrables bijouteries de ce quartier. Les étalages regorgent de bijoux et pierres dans une infinité de formes et de couleurs.

C’est toute la différence avec la froideur d’Abu Dhabi.

Nous rentrons au bateau, déjeunons et décidons avec Martine et Alain de nous rendre l’après-midi dans le quartier de Karama réputé pour ses magasins de vêtements et accessoires « toutes marques » (surtout les plus connues).

En début de soirée nous entrons dans Dubaï Mall, le cœur, la vitrine commerciale de la ville. C’est en effet grandiose, luxueux, gigantesque (le KLCC fait dans la miniature en comparaison) et une véritable ruche. La nuit tombe, les coupoles s’illuminent. Il y a des curiosités décoratives à chaque travée sur les trois étages.

Peu après notre entrée nous tombons en arrêt devant l’aquarium géant que l’on peut (moyennant le prix d’un ticket) traverser dans un tunnel en acrylique.

Nous traversons le bâtiment pour nous retrouver de l’autre côté au pied de la tour Burj Al Khalifa autour d’un immense plan d’eau dans lequel est donné chaque soir (de 18h00 à 23h00) « Les Lumières de Dubaï » féérique spectacle aquatique. C’est effectivement une animation à ne pas rater.

Nous rentrons au début de soirée (non sans difficulté avec le chauffeur de taxi) vers 19h30. Impossible de se connecter au terminal dans la soirée. 

Durée : de 8h00 à 24h00.

Soleil  Lever : 06h28   Coucher : 18h32  Températures de 21° à 23°  Mer peu agitée  Temps  gris brumeux

Distance parcourue depuis Bombay : 1 231 milles ou 2 280 km, depuis Marseille : 26 454 milles ou 48 993 km

Abu Dhabi (2 millions d’habitants) est la capitale politique de la fédération des Emirats Arabes Unis créée en 1971. C’est l’émirat le plus riche en réserves de pétrole et de gaz (production actuelle : 2 millions de barils/jour). Troisième mondial avec un PIB de 65 000 dollars / an et par habitants derrière le Luxembourg et la Norvège, il est le financeur principal des projets de développement des émirats.

Lorsque nous apercevons les environs vers 7 heures, nous trouvons une météo brumeuse comme à Bombay. Ici un fort vent de sable a soufflé en tempête durant deux jours avant notre arrivée. La visibilité est réduite et la situation ne s’améliorera pas de la journée. C’est la raison pour laquelle les images panoramiques sont de mauvaise qualité c’est dommage mais il faut faire avec.

Ce matin nous réalisons le tour de la ville avec un guide francophone. Premier arrêt dans un écomusée expliquant la vie dans le désert et les principaux métiers artisanaux.

Nous nous arrêtons ensuite place de l’Union aux représentations des éléments symboliques de la vie dans les émirats (le fort, le canon, la théière, le brûle-encens…) puis au centre culturel d’Abu Dhabi où s’expriment les jeunes artistes locaux. Nous passons ensuite dans les quartiers résidentiels des ambassades et des palais des potentats et de leurs (nombreuses) familles) enfin devant l’Emirate Palace (un des deux septuplés en étoiles) de la région.

Pour finir nous restons au Marina Mall un des grands centres commerciaux du coin. A part l’originalité et la qualité des décors, ce n’est notre tasse de thé.

Nous rentrons au bateau pour repartir après déjeuner dans un centre commercial (Iranian Market) à proximité du port à la recherche désespérée d’une boîte aux lettres que nous ne trouverons jamais.

Finalement nous confierons le courrier à un agent du terminal qui promet d’en assurer le postage.

Profitant d’une connexion libre au terminal, nous enlevons les toiles tissées par l’araignée durant  tous ces jours dans les différents  endroits que nous fréquentons (peu sur le bateau).

Le navire quitte le port d’Abu Dhabi vers minuit en direction de Dubaï.

Soleil  Lever : 06h20   Coucher : 18h21  Températures de 24° à 27°  Mer peu agitée Temps  nuageux.

Après six jours consécutifs d’escales il ya beaucoup à faire dans le tri et le classement des documents. Nous apprécions les deux jours de mer à venir pour récupérer d’un climat très chaud depuis Singapour. L’air est plus respirable ce matin. Jacqueline reprend les activités laissées en suspend, pour ma part entre deux quintes d’une toux tenace depuis deux ou trois jours  je rectifie et mets à jour le journal impossible à tenir quotidiennement durant cette semaine. J’ai déjà noté le sentiment plus que mitigé que nous laissent l’Inde et le Sri Lanka (je n’en ai pas rajouté volontairement dans les images et il manquera toujours les odeurs) nous nous préparons pour les jours à venir à l’opopulence, la dédémesure et l’exextravagance émiratiques que nous annonce F.M. ce matin en présentant les Emirats Arabes Unis.

 En mer 41 le mardi 20 mars 2012.

Soleil  Lever : 06h31   Coucher : 18h49  Températures de 25° à 30°  Mer peu agitée Temps nuageux.

Pour un problème d’anticipation de fuseau horaire en discutant au dîner d’hier soir Jacqueline a manqué sa séance de gym de 8h00. Ce contretemps n’aura eu que peu d’incidence dans l’agenda journalier  puisqu’elle a vite trouvé une solution de remplacement par une autre séance plus tardive.

Ce matin F.M. nous informe sur ce qu’il faut voir à Abu Dhabi et Dubaï. Il y a de quoi s’occuper dès demain !

Le temps ce matin était brumeux, nous croisons (à distance respectable) d’imposants navires de commerces. Cet après-midi le soleil a percé mais une brise assez forte rafraîchit agréablement.

Ce soir énième soirée de gala.

La nuit prochaine nous passons dans le fuseau horaire d’Abou Dhabi soit UTC + 4h00 – Paris + 3h00.