Escale à Cochin (Inde), le mercredi 14 mars 2012.

Durée : du mercredi 14 à 13h00 au jeudi 15 à 13h00.

Soleil  Lever : 06h20   Coucher : 18h21  Températures de 26° à 34°  Mer calme Temps  nuageux

Distance parcourue depuis Colombo : 325 milles ou 602 km, depuis Marseille : 24 605 milles ou 45 568 km

Cochin (Kotchi) est une ville de l’état du Kerala d’environ 600 000 habitants. La ville est bâtie en partie sur des îles reliées par des ponts ou des traversiers.

Il fait toujours aussi chaud lorsque nous descendons à terre vers 13 heures accueillis par une troupe de musiciens et danseurs du Kerala. Nous prenons un bus pour une sortie guidée vers le village de Kubalangi. Nous traversons quelques quartiers de Cochin et ne pouvons éviter les comparaisons avec Colombo hier. En matière de saleté et d’insalubrité, les deux villes sont à égalité. Ici néanmoins nous voyons une circulation moins frénétique, moins bruyante également. Nous apercevons de petites maisons colorées entourées de verdure et parfois élégantes, les échoppes sont également moins « noires », avantage aux indiens pour le moment.

Après une quarantaine de minutes, nous cheminons au travers d’un quartier de maisons individuelles pour atteindre le bord d’un grand lac aux eaux saumâtres. Des barques nous attendent pour effectuer la traversée et nous mener au village de Kubalangi.

Un premier arrêt nous permet d’assister à la récolte de la sève de cocotier transformée en boisson alcoolisée après fermentation.

Lors d’une seconde pose nous voyons des femmes en train de pêcher dans les eaux peu profondes puis nous mettons pied à terre dans le village où l’on nous offre une noix de coco en guise de bienvenue. Nous visitons une ferme aquacole où l’on élève des crabes d’un fort beau gabarit ma foi (jusqu’à deux kilos le mâle) suivi d’une démonstration de pêche à pied au filet.

On nous montre ensuite sous formes « d’ateliers » les différentes occupations journalières d’une famille traditionnelle en Inde (en voie de disparition). Le travail de la noix de coco, sa récolte, l’utilisation des différentes parties qui la composent : les fibres sont filées puis tournées en ficelles vendues aux manufactures, l’extraction du lait de coco par broyage, le tressage ainsi que la fabrication de brosses à balais en feuilles de palmiers.

Nous assistons ensuite à un spectacle de danses folkloriques, puis au relevé du carrelet local (filet de pêche chinois ici).

Après le dîner buffet, il fait nuit, des tuks tuks nous attendent afin de nous transporter jusqu’aux bus à l’extérieur de l’île. Une halte pour visiter rapidement l’église St Francis du XVIIIème nous remontons à bord pour la nuit vers 21h00 particulièrement satisfaits de notre après-midi.